L’anxiété, le plus mauvais colocataire qui a partagé ma vie !
Être travailleur autonome est un choix, qui vient avec son lot d’émotions, peut-être est-ce aussi votre réalité, alors vous en conviendrez.
Je me qualifie d’entrepreneure bohème, qui crée ses entreprises au gré de la vie, de ce qui m’importe dans le moment, de ce que j’ai envie de vivre. J’ai commencé l’entreprenariat alors que je n’avais que 20 ans, sans me poser de questions, pour suivre les traces de mon père, mais de mon côté. Papa aidant comme référence, ma première entreprise en paysagement a été un franc succès dès le tout premier jour.
Chemin faisant, l’entreprise a grossi, mes intérêts ont changé, j’ai choisi de me séparer et de quitter confort matériel et professionnel. J’ai ainsi commencé une nouvelle vie, de zéro, bien accompagnée de ma chatte Copine. Commencer de zéro, c’est bien, toute la place est libre pour de la nouveauté, mais laquelle ? C’est ainsi qu’est entré dans ma vie l’anxiété, sentiment que je n’avais jamais connu auparavant. Quel mauvais colocataire !
Il est sournois, il se pointe le bout du nez à tout bout de champ. Il était particulièrement présent en moi les lundis matin, alors que je cherchais un nouveau projet d’entreprise, sans filet de sécurité sous moi, et rien d’apparent devant moi. Je regardais fébrilement mes courriels dans l’espoir d’y voir des demandes de travail, d’avoir des idées, des propositions de collaboration. Après tout, j’étais connue, on viendrait me chercher !
Malgré ce mauvais sentiment, je n’ai jamais cédé à la tentation de travailler pour autrui, J’ai ainsi fait mon bout de chemin dans différentes entreprises au travers desquelles j’ai beaucoup appris. J’ai mis à la porte ce colocataire indésirable, cette anxiété sournoise.
Maintenant, les lundis, c’est l’euphorie. Je sais que j’ai de l’activité sur mes réseaux sociaux, cumul de la fin de semaine. Je commence ma semaine en m’offrant ce bonbon, soit mon social virtuel, reprendre vie auprès de ma communauté, de mes amis, me sachant bien entourée pour passer ma semaine.
Cette euphorie, c’est avec mes artistes et clients que je la vis. Cette euphorie est mon colocataire que je chéris et remercie quotidiennement. Si je n’avais pas cohabité avec l’anxiété, je n’apprécierais pas autant ce que je vis actuellement.
C’est tout ce chemin parcouru qui a mené à Action Déco, celui grâce à qui je cohabite avec l’euphorie. Si je devais refaire le même chemin de vie, même en sachant que certains passages sont plus douloureux, je recommencerais sans hésiter. Ce que je vis actuellement est trop beau, Action Déco est trop merveilleux, je ne saurais me passer de vous.
Merci la vie pour ce superbe chemin de vie et ce fabuleux Action Déco qui est mien, qui est nôtre, à Brigitte et moi.
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